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LES MILLESIMES

Le vin de Pomerol n'est pas un produit de série, fabriqué selon des normes standardisées. C'est plutôt une véritable œuvre d'art, résultant de la conjonction du climat aquitain, du terroir de Pomerol, du travail et du savoir-faire des viticulteurs.

Les crus de Pomerol sont très nombreux, souvent de très petite superficie. Ils ont tous en commun de la finesse, du bouquet et de la générosité, mais chacun a sa personnalité.

Chaque viticulteur apporte en effet sa contribution dans la constitution de son vignoble (répartition des cépages) et l'élaboration de son vin (cuvaisons plus ou moins longues, collages plus ou moins forts.)

Les vins de Pomerol sont en général à point entre cinq et quinze ans, selon les crus, les millésimes et aussi les caves de conservation.

Pour déguster un vieux Pomerol dans de bonnes conditions, il faut observer quelques règles simples, mais essentielles :

- Manipuler la bouteille avec douceur ;

- La placer debout, pendant vingt-quatre heures au moins ;

- S’il y a du dépôt, ce qui est normal pour un vin vieux, il faut la décanter, c'est-à-dire la transvaser dans une carafe qui fera valoir sa belle couleur rubis. En versant doucement et en arrêtant l’opération au moment voulu, on élimine le dépôt qui reste dans la bouteille.

Cette opération permet, en outre, au bouquet de se développer dans toute sa plénitude. Le Pomerol convient parfaitement pour accompagner les viandes, le gibier et les fromages, pas trop « faits » si possible.

Il développe alors toutes ses brillantes qualités, la puissance et la générosité des Merlots se fondant avec délicatesse aux Cabernets, pour donner un vin velouté au subtil parfum de truffe.

LES MILLESIMES



La notoriété des millésimes de Pomerol coïncide souvent avec des conditions climatiques particulièrement favorables au cépage Merlot et à des rendements naturellement abondants.

Ainsi, on obtient à la fois une bonne homogénéité de la maturité et des raisins bien constitués.


2010 : L’OPULENT
AROMATIQUE - ROND - ÉQUILIBRÉ
Millésime exceptionnel. Vins éblouissants avec une douceur et un moelleux séducteurs.
Ces vins riches, puissants ont une belle fraîcheur et offrent une dégustation pleine de sensations. Vin de grande garde.

2009 : LE CHALEUREUX
PUISSANT - CHARNU – CONCENTRÉ
Millésime exceptionnel. Notons la similitude frappante entre la trilogie 1988/1989/1990 et 2008/2009/2010.
Les vins sont impressionnants par leur couleur profonde et intense, la richesse de leurs tanins enrobés et la complexité aromatique qui s'en dégagent. Vin de grande garde.

2008 : LE CLASSIQUE
FRUITE - COMPLEXE – ÉQUILIBRÉ
Millésime classique de Bordeaux. La très belle arrière-saison est venue apporter toute la maturité aux raisins. Aujourd’hui de belles bouteilles, à déguster avec de subtiles arômes de violette et de fruits rouges. Les tanins sont soyeux fins et élégants avec une jolie longueur. Vin de grande garde.

2007 : L’ELEGANT
AROMATIQUE - ÉQUILIBRÉ – ÉLÉGANT
Millésime de toutes les attentions. Le vigneron a dû être vigilant tant dans la vigne qu’au chai. Parfois décrié à tort, Pomerol offre de belles réussites.

2006 : L’AIMABLE
COMPLEXE - ÉQUILIBRÉ – ÉLÉGANT
Millésime classique. Ces vins aux tanins arrondis séduisent par la texture douce et dense. Ils sont fins et soyeux et ont mis un peu de temps à s’ouvrir. A déguster aujourd’hui sans problème. Vin de bonne garde.

2005 : LE PUISSANT
RICHE – PUISSANT – HARMONIEUX
Millésime exceptionnel qui restera légendaire. Toutes les conditions étaient réunies pour réussir. Ces vins ont une grande complexité aromatique, ils offrent une grande puissance une belle longueur avec des arômes de fruits rouges , noirs et de violettes, typiques de Pomerol. Vin de grande garde.

2004 : LE SEDUCTEUR
AROMATIQUE – STRUCTURÉ – ÉQUILIBRÉ
Millésime classique pour Pomerol à découvrir. Ces vins charment par un bel équilibre, lune extrême finesse une jolie longueur et beaucoup de fruité. Bon à boire (et à garder).

2003 : L’ATYPIQUE
COMPLEXE – CONCENTRÉ – ROND
Millésime marqué par la chaleur, avec des arômes de fruits très mûrs et de pruneau. Bouteilles à boire qui permettent d’attendre des plus récentes.

2002 : LE DELICAT
DELICAT – ÉQUILIBRÉ
Millésime plus délicat, plus léger mais bien équilibré. Vins de plaisir, aromatiques, aujourd’hui bon à boire.

2001 : LE CHARMEUR
EQUILIBRÉ - TRES HARMONIEUX
Millésime souvent oublié. Des vins très fruités, d’une belle rondeur avec des arômes secondaires de sous-bois et de truffe. Jolis vins aux tannins fondus plein de charme et d’élégance.

2000 : L’HISTORIQUE
COMPLEXE – CONCENTRÉ – ÉLÉGANT
Premier millésime du siècle ! De très bons vins bien charpentés qui sont restés longtemps fermés.Aujourd’hui accessibles à la dégustation.

1999 : LE TENDRE
COMPLEXE – ÉLÉGANT
Vins sont nés minces mais constitués de tanins « serrés ». Ils sont fondus, souples et faciles à boire avec de beaux arômes de truffe.

1998 : LE REUSSI
COMPLEXE – PUISSANT
L’expression fine et complexe des vins de Merlot. Ces vins sont crémeux et ont une complexité aromatique exceptionnelle.
LES COMMENTAIRES



A Paris, l'Arpège, d'Alain Passard
Philippe Denoual décline 17 pomerol dans des millésimes différents, 85, 87, 90, 93, 95, notamment. Les 85 et les 88 s'expriment très bien sur les dragées de pigeonneau. Les 83, 89, 93 sont de bons compagnons pour le homard rôti au vin jaune.

A Lille, à l'Huîtrière
Il est à croire - dit Jean Proye, le propriétaire - que les gens du nord se souviennent que les débuts de pomerol à la fin du XIXe eurent lieu chez eux. Ils demeurent fidèles et restent très sensibles à ses chamus autant qu'à ses fraicheurs de jeunesse. Servi souvent tout le repas , avec des poissons en sauce, en croûte, au curry ou avec des coulis de champignons. (20 propriétés sur la carte).

A Illhaueusern, chez les Haeberlin
Serge Dubs est enthousiaste "du cœur et de la qualité" du pomerol. "Ceux qui y ont gouté - ajoute-t-il - restent demandeurs. ". Caractère envoûtant, charmeur parfait pour truffes sous la cendre et noisettes de chevreuil; surprenante discrétion aristocratique avec le filet de sole au jus de viande. Certains prix, certes ...

A Roanne chez les Troigros
"Une très grande complicité avec le pomerol depuis deux générations " rappelle Christian Vermorel. Sa rondeur, sa force, son "féminin-viril" , s'entendent à merveille avec un agneau Escoffier, la "plume" de chasse, les champignons et les truffes, la sauce périgourdine de la carte. (40 millésimes affichés).

A Nice au Negresco - Chantecler
Une fraîcheur, des tanins plus accessibles, du fruit, de la charpente, une vraie tendresse, son moins carré : ainsi Marc Millerot voit-il le pomerol. Il le propose en général au client indécis pour tout un repas, la côte de veau en son jus et le pigeon rôti. Bizarrement, il a constaté que les étrangers sont d'abord séduits par la phonétique du nom pomerol ! (12 propriétés sur la carte).

A Lyon chez Paul Bocuse
John Evrard devient lyrique avec le pomerol "Un domaine pour un grand vin... le dessus du panier bordelais" même si quelques tarifs freinent ses achats. Demande régulière de la clientèle pour accompagner les volailles de Bresse et le pigeon. Le étrangers tout aussi amateurs que les Français. (50 millésimes sur la carte).

A Vonnas chez Georges Blanc
"J'adore, j'aime beaucoup. L'élégance, la complexité et l'enveloppé du merlot dans le pomerol me ravissent. En parfait accord avec la cuisine classique de Georges Blanc, des volailles de Bresse aux fromages. Les Suisses, nos voisins sont accros et font même du prosélytisme" précise Olivier Masmondet. (50 millésimes sur la carte).